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l'épée qui execute la peine de mort
 
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 Prémonition. Chap. 2

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AuteurMessage
Snash
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Snash


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Localisation : Le souffle dans ta nuque ne t'aide pas..?

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MessageSujet: Prémonition. Chap. 2   Prémonition. Chap. 2 Icon_minitimeMer 1 Oct - 17:30

Une pluie battante, accompagnée de son lot de vent froid et humide, inonde la plaine de Cania, aujourd'hui brumeuse et morne. Il ne distingue pas les étoiles, il est encore trop tôt. De toute façon, il n'est pas là pour les étoiles, pas ce soir. Du moins pas tout à fait. A bien y songer, il est en quelque sorte là pour une étoile bien particulière. Celle dont il a eu l'intuition il y a de cela... Si longtemps...

A la suite de sa dernière prémonition, il avait décidé d'errer un peu de par le monde, guidé par un instinct sauvage et impossible à ignorer. Sac à l'épaule il avait, pour la première fois depuis longtemps, quitté la quiétude de la plaine déserte. Il s'était dirigé vers l'Ouest, les cheveux au vent et les pensées troubles. Sa seule compagnie, pour toute la durée du trajet, avait été celle de sa dinde, Ono. La brave bête manquant toutefois singulièrement d'expressivité, il avait été réduit à méditer sans trêve sur sa vision. Comme on pouvait s'y attendre, il n'avait pas trouvé la moindre réponse à ses questions...

Un bruit attire son attention, un bruit autre que celui des gouttes martelant le sol. Ses sens surdéveloppés le préviennent d'une présence. Au loin, une silhouette semble se découper dans la brume...

Il était finalement arrivé aux portes d'une grande cité. Bonta. Bonta, ville des lumières. Bonta, cité des Anges. Bonta, glorieuse preuve du pouvoir et de la puissance du Bien. Bonta, méprisante et orgueilleuse. Bonta, malsaine dans sa supériorité...
Il faisait chaud, à l'époque, et c'est ruisselant de sueur qu'il avait franchir la grande arche gardée qui marquait le commencement de la ville. A l'intérieur des murailles, il avait croisé des gens, plus qu'il n'en avait vu depuis bien longtemps. Ces gens l'avaient regardé avec indifférence, tout comme ils regardaient tous les autres d'ailleurs. Drapés dans leur certitude d'être les êtres les plus importants de l'Univers, ils ne se souciaient guère des autres, se contentant d'élever la voix lorsqu'il s'agissait de vanter leurs propres mérites.
Il avait été troublé par le dialecte alors d'usage dans toute la ville. Autrefois, lui semblait-il, les choses étaient bien différentes. Il comprenait difficilement l'espèce de patois, appelé Essaimesse, qui semblait être la langue officielle de la région. C'était une espèce de variante maladroite et disgracieuse de sa langue maternelle, et il n'en supportait pas les injonctions.
Il s'était demandé pour quelle obscure raison il avait bien pu venir en ces lieux, qui lui répugnaient de plus en plus...Dépité, il s'apprêtait à partir, quand une affiche retint son attention.
"Groupe motivé recherche guerrier pour se mêler à lui et..."
Il interrompit brusquement sa lecture. En bas de l'annonce était peint un portrait de groupe des aventuriers. Ses yeux étaient passé sans sans s'arrêter sur un Osamodas, un Sadida, et un ou deux autres voyageurs, mais un portrait en particulier venait d'attirer son regard et toute son attention. Une jeune Osamodas, aux beaux cheveux blancs (sans doute une teinture alchimique) et aux yeux charmeurs semblait le regarder fixement. Il se figea. Un frisson le parcourut, et avec lui les réminiscences de sa prémonition...


La silhouette s'avance, et il ne bouge pas. L'aura de la personne se fait plus précise, plus distincte, véhiculant des senteurs et des sensations sous la forme de vibrations. Il distingue vaguement un doux parfum, et sent comme une impression de calme et de douceur l'envahir. La brume semble s'évanouir lentement tandis que l'ombre se rapproche. Il ne bouge toujours pas : muscles crispés, poings serrés, il attend...

Vite, il regarda dans la légende si son nom était évoqué. En le lisant, il faillit défaillir. Impossible. Il déglutit. Ce vent, le lendemain de sa vision, n'était donc pas un effet de son imagination... Il y avait, sur l'annonce, toute la démarche à suivre pour contacter le groupe et se joindre à lui...
Quelques jours plus tard...
Il essuya la sueur qui lui coulait sur le front. Son bras se détendit et le marteau d'air qu'il avait invoqué dans sa main fut projetée juste entre les yeux du monstre qui lui faisait face. A côté de lui se tenaient les autres membres du groupe, tout aussi concentrés que lui. Ils n'avaient pas perdu de temps, avant de se lancer dans leur mission de nettoyage de l'Arche d'Otomaï. (Enfin, le seul temps qu'ils avaient perdu avait été causé par la difficulté éprouvée par les membres féminins du groupe à trouver leur chemin... ). Il ne leur restait que quelques monstres éparses à exterminer avant d'arriver à l'ultime pièce de l'arche.
Quelques minutes plus tard, les combattants, exténués, purent enfin se reposer, avant d'entamer le dernier combat, le plus périlleux. L'ambiance était tendue, chacun était dans l'expectative de ce qui allait se passer. Snash était déçu. Il était venu pour
elle, or ils avaient à peine pu échanger quelques paroles, obnubilées qu'elle avait été par les combats.
Soudain, le Sadida qui semblait en quelque sorte diriger le groupe se leva, signalant ainsi aux autres qu'il était temps d'entamer cette étape difficile... Chacun vérifia qu'il était prêt, et tous se jetèrent alors par l'embrasure de la porte qui donnait accès au féroce Gourlo. La salle était bien petite, se dit Snash, tandis qu'ils s'efforçaient tous d'y prendre place péniblement. Soudain, il entendit retentir un coup sec...
...
...Il se releva tant bien que mal. Etrange, sa tête lui faisait mal. Il regarda autour de lui. Où était-il donc ? Ah oui...L'arche. L'arche ? Mais...Que faisait-il là , seul ? Ses yeux se posèrent sur dernière porte. Sa tête cessa de bourdonner, et il entendit distinctement, de l'autre côté de cette porte, les cris de ses compagnons. Il avait donc été de trop...


La silhouette n'en est plus une... C'est clairement une jeune Osa, aux formes généreuses et au sourire d'ange, qui s'avance dans l'obscurité et la tourmente. Il la regarde. Elle est belle. Pour la première fois, il esquisse un pas vers elle. Elle continue elle aussi son avance, les yeux fixés sur lui. Il tremble. Quel sentiment horrible, l'incertitude...

Il réussit, assez miraculeusement, à s'en sortir, avec l'aide d'une autre troupe qui passait par là. C'est lui qui fournit l'ultime coup de grâce, d'un violent coup de marteau. Épuisé, lassé, et écœuré par l'abandon dont il a été la victime, il désinvoqua l'arme qu'il tenait entre les mains, et se dirigea à pas lents vers la sortie. La société et le comportement égoïste qui semblait être sa marque distinctive n'étaient pas faits pour lui...
Quelque chose le percuta lourdement alors qu'il posait un pied en dehors de l'arche. Avant d'avoir compris quoi que ce soit, il se retrouva dans les bras d'une petite chose au regard inquiet. Safyr... La jeune Osamodas le regardait avec attention. Il ne savait pas quoi lui dire. Il avait passé trop de temps au loin, isolé de tout, et ne savait absolument pas quel comportement adopter. Elle lui demanda finalement s'il avait pu s'en sortir. Il se retint de lui faire remarquer que si ça n'avait pas été le cas, il ne serait probablement pas en face d'elle à cet instant, et se contenta d'acquiescer. Elle luit dit alors qu'elle était désolée de ce qui s'était passé, qu'elle-même n'avait rien compris à la scène, et qu'elle s'excusait véritablement. Il lui dit que ce n'était rien, qu'elle n'y était pas pour quoi que ce soit... S'en suivit un long silence gêné, durant lequel ni l'un ni l'autre ne sut que dire. Finalement, elle s'écarta lentement de lui, et lui dit qu'elle ne pouvait pas rester plus longtemps, qu'on l'attendait ailleurs.
Il la salua poliment, ne sachant que faire d'autre... Alors qu'elle se retournait, il lui glissa toutefois un parchemin sur lequel était inscrite la marche à suivre pour le joindre...


Elle arrive à un mètre de lui et s'arrête, sans le quitter des yeux. Il l'observe, lui aussi. Il l'admire, plus exactement. Un pas vers elle. Un de plus. Il est tout contre, désormais, et doit baisser la tête pour la voir. Il se penche vers elle, ses lèvres cherchant les siennes. Elles les trouvent brièvement, dans un petit baiser furtif et coupable. Leurs regards se croisent. Il n'essaye même pas de lire quoi que ce soit dans le sien: il a appris, à force, que cela ne servait à rien. Il lui tend la main, et elle la saisit. Ils doivent parler. Ensemble, ils se dirigent vers le zaap le plus proche, une plaine pluvieuse n'est pas l'endroit idéal...

Il attendit, avec peut-être un peu d'anxiété, de ravoir de ses nouvelles. Le recontacterait-elle? Rien n'était moins sûr. Pourtant, il ne pouvait s'empêcher d'espérer... Elle le fit, et ils se revirent. De nombreuses fois d'ailleurs. Très vite, elle lui redonna le goût des contacts humains, un plaisir qu'il avait perdu il y avait de cela bien longtemps. Elle le fit rire, et réciproquement. Au fil du temps, il comprenait de mieux en mieux la vision qu'il avait eu, celle qui avait été à la base de tout cela. La jeune fille n'était pas toujours dans les meilleures dispositions, et parfois ils souffraient tous les deux du silence qui s'établissait entre eux. Mais ces passes ne duraient jamais bien longtemps, et c'étaient plus souriants que jamais qu'ils se retrouvaient. Vint le jour où il ne put plus se le cacher : sa jeune amie était peut-être plus que cela pour lui...

Ils sont à Amakna. Ici aussi, la pluie bat son plein, ils se hâtent donc de traverser la place centrale du petit village. Derrière une certaine charrette, pleine de foin, garée derrière une maison, ils trouvent une trappe. Ils l'ouvrent, et s'engouffrent tous deux dans le passage ainsi dévoilé. Une vaste salle souterraine, chaude et bien éclairée, s'étend devant eux. Ils connaissent bien cet endroit. Ils n'ont pas prononcé un mot depuis leur rencontre. Se tenant toujours par la main, ils se dirigent vers la table centrale, et s'asseyent chacun d'un côté de celle-ci. Ils se regardent longuement et silencieusement, gênés et troublés... Snash toussote, et murmure le nom de sa jeune compagne. Le nom tant aimé résonne dans la salle emplie d'échos, encore, et encore... Elle le regarde, et il se sent vaciller. Osera-t-il enfin lui annoncer que...

Cette soudaine prise de conscience l'avait fortement perturbé. Il n'était pas sûr de vouloir lui en parler, tout comme il n'était pas sûr de pouvoir vraiment s'en empêcher... Il lui avait alors demandé de le rejoindre. Dans les plaines de Cania,, l'endroit qu'il connaissait le mieux au monde...

"...Veux tu m'épouser ?"
La question résonne longtemps. Le silence qui la suit est des plus pesant.
Les yeux dans les yeux, ils se regardent. Elle ne répond pas. Il n'insiste pas.
Le temps passe. Longues sont les heures. [HRP] Le mot "heures" a été pesé avec soin... [/HRP]
Finalement, au plus profond de la nuit, la douce voix de Safyr résonne, murmure délicieux au coeur de l'ombre...
"Oui, j'accepte de t'épouser..."
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Prémonition. Chap. 2
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